CONTES EN PEAU DE CHAGRIN / Christian Désagulier – COMPTES ROUGES ET RONDS / Frédérique Guétat-Liviani

  • Auteurs :
    • Frédérique Guétat-Liviani, Comptes rouges & ronds
      • éditions TERRACOL – ISBN : 978-2-491418-03-8
    • Christian Désagulier, Contes en peau de chagrin
      • éditions Fidel Anthelme X – ISBN : 978-2-490300-12-9
    • Julia Tabakhova (dessins de couverture)
  • Format : 17 cm x 17 cm
  • Nombre de pages : 80 pages
  • Papiers :  Coral Book 100 g/m² sous couverture Fedrigoni Academia Premium 320 g/m²
  • poids : 135 grammes
  • Prix : 10€
  • Dépôt légal : mai 2021

Commander l’ouvrage ici  →

Réalisant sur le chemin de la conterie que l’une et l’autre ont écrit des contes aux étonnantes correspondances, lesquels voudraient traduire les échanges que les êtres et les choses ne cessent d’entretenir entre elles et eux dans cette esperanto féérique, provoquent d’éblouissements et d’assourdissements chez qui veut bien « une fois est-il » ouvrir grands les oreilles et les yeux après quoi on ne peut plus dormir tranquille (Pierre Reverdy), l’idée d’1 livre à 2 traverse alors l’esprit de Frédérique Guétat-Liviani et Christian Désagulier.

Évoquent-ils l’une et l’autre l’idée d’1 livre à 2 et voici que sans formule ni baguette magiques, elle se matérialise sous la forme de 2 livres en 1 à lecture gyroscopique, publiés sous les ombrelles énantiomorphes des éditions Fidel Anthelme X et TERRACOL..

Les contes ainsi réunis proposeraient une transcription des paroles méticuleusement recueillies en lisant sur les lèvres des choses et des êtres avant que leur merveilleuse, révélatrice, consolante conversation nous réveille en nous secouant un peu l’épaule, le chant d’une bergeronnette..

Un livre de contes, si les nombres et les noms peuvent être traduits, traduites les formules magiques dont il s’agit de craquer le chiffre au moyen de la machine enigma du poème, un livre de comptes..

Des contes alphanumériques où l’ombre d’Iaou silhouetterait celle d’un soldat de plomb et celle de la sirène se nommerait Ilia, où les ombres portées les seraient par la flamme d’une allumette que l’on craque pour se réchauffer, s’éblouir, s’assourdir, oublier : question de phonétique, d’abécédaire et de conversation entre les mots..

Ainsi :

‘’… celle ou celui qui n’a pas encore lu ou ne se souvient pas bien de La petite fille aux allumettes ou de La petite sirène, la curiosité conduira peut-être l’une ou l’autre à comparer l’économie de ces contes défaits et tous comptes faits réalisera, seraient-ils rouges et ronds, qu’ils sont tous les uns des autres la traduction d’un même conte primordial..’’ (p. 44, Notes sur la traduction).

Commander l’ouvrage ici  →

Commander l’ouvrage ici  →